D’après La maison où j’ai grandi (F. Hardy)
Elle ne sera plus lors qu’un souvenir,
La petite maison où j'ai grandi ;
Celle où j’ai vécu des tas de choses
Parmi les roses, dans un jardin.
Là où vivait mon passé, maintenant,
Un autre est là,
Et la maison, les fleurs que j'aimais tant
Ne nous sont plus…
On aimait rire, famille, amis,
On savait tous bien partager nos jeux
Dans ces murs bâtis par papa pour nos vies.
Les voilà vendus, une fois nos vieux
Partis, alors, mon gars, pourquoi pleurer ?
T’es parti au loin au lieu de rester !
Maman les avait abandonnés, puis ce fut papa ;
Ils étaient hélas destinés à devenir poussières…
Quand j'ai quitté cette part de l’enfance,
J’y avais déjà laissé un bout du cœur,
Mes souvenirs,… pour courir ma chance,
Pour construire ailleurs un nouveau bonheur,
Loin de l'insouciance et de ces rires
Que je retrouvais, y retournant, au pire…
Je ne reviendrai pas, un beau matin
Parmi ces dires ;
Je ne prendrai plus jamais le vieux train
Du souvenir.
La temps a passé et, puis, voilà
Qu’on a changé la maison que j’aimais.
Où est le jardin et où sont les roses
Auxquelles maman, jadis, tenait ?
D'elle et de tout ça plus une trace,
Un quidam a mis autre chose à la place…
Là où vivait mon passé, maintenant,
Un autre est là,
Et la maison, comment est la maison
Où j'ai grandi ?
Je ne reconnais plus ma maison,
La maison où j'ai grandi
Qui a ma maison ?
Qui a touché ma maison ?
Ma maison, c'était ma maison ?
Qui nous a pris la maison ?
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