Sur un tableau d’Elisa (Novembre 2022)
Un ciel d’aurore rose accouche des brumes
Et fait renaître les monts endormis,
Langés d’un brouillard douillet à demi.
Du sommeil nocturne la vie s’exhume.
Le soleil s’est perdu dans cette écume.
Sa lumière, encore toute anémie,
Fait frémir le lac. Par quelque alchimie,
Lors, les couleurs de l’automne s’allument.
Ainsi, un jour nouveau vient lentement
Vers nous, tout hésitant, et, prudemment,
Avance, redorant Mère Nature.
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