À Christine de Pisan
Las, je ne sais comment je dure
Au sein d’un temps incontinent
Parmi ces foules d’impertinents
Qui n’ont plus à l'âme qu’ordure
Plongeant leur bon cœur en froidure,
Rendant leur esprit abstinent.
Il faut avoir la peau bien dure
Et un rire de couverture
Car, ici, le sage est manant,
Le fou ou le sot dominant…
Dieu sait bien ce qu’ici j’endure
Et ne sais plus pourquoi je dure.
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