Une source sourd dans le sous-bois,
Fatiguée par l’effort,
Déjà usée par le sort :
Aux vents doux qui jouent du hautbois,
À deux jets de nous,
Elle se perdra en boue.
Le ciel, de souffles, sillonné
Attise le vert neuf
D’un pré encore veuf
De de ces troupeaux aiguillonnés
Qui, sans faim, y paitront
Ou, sans fin, passeront.
Emmaillotées en bourgeons, feuilles
Et fleurs pointent leur nez
A ce printemps qui nait,
Lui promettant du chèvrefeuille
Les capiteux parfums
Dès les frimas défunts.
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