D’après une photo de Marc-Yvan Custeau, 2 avril 2025
Les nuages roulent leur écume aux nues,
En flots immobiles, en vagues dolentes,
L’avion plonge en leur ventre, à nous, inconnu.
Ces marées des cieux paraissent nonchalantes,
Sur l’océan flou qu’azurent les beaux jours,
Moutonnant sans cesse et ondulant toujours,
C’est que ce dais silencieux est onde lente.
Sans clapotis à son clapot, ce séjour
Céleste pourtant se meut alors qu’on vole
Et viole son étendue sans nul ajour.
On fend ce grand large et on survole
La haute mer, toute en houles méconnues,
Inondés de soleil, de bleus soutenus,
Sans flux et sans reflux, ni embruns frivoles,…
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