Sur une photo de Marc-Yvan Custeau, 18 août 2025
Cette année, l’été a le sang chaud et le ciel,
Hémophile, après nous avoir piqué un fard,
Épanche là sa sève de sang, avec art,
Au-dessus de forêts encore encore riches en niels.
Des nuages acajou s’éveillent à ces merveilles
D'un vermillon cramoisi, et dans un air salin,
Les hôtes du lointain, neuf, purpurin, s'éveillent.
Fichées sur la toge pourpre des cieux corallins
Aux nuances carmin, des fibules rubis
Et grenat qu’hélas dégraferont l’opalin
Du petit matin qui se refuse, tout alun,
Aux garance, à l’amarante même en nuances
Qui ourlent de vermeil et de carmin son habit
Comme aux cochenille et cinabre fulgurances.

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