Demain sera comme aujourd’hui,
En noir et gris, en fumées kystes
Et en ciels lourds où rien ne luit
Qui ne soit électrique et triste.
Le sol ne sera qu’une piste
Où l’on fera
Son petit tour, chiffre sur liste,
Puis l’on mourra.
Demain sera comme aujourd’hui,
En cris et bris, urbain, raciste,
Égoïste,… Le jour, la nuit
Y dépérira l’altruiste.
Et l’enfance, aux joies pointillistes,
Las, y sera
Proie ou poids, victime des ouistes
Et des verrats.
Demain, pas de hautbois, de ciste,…
Mais choléra
Ou peste, et le Kabbaliste
L’enfer fera.
ouah, ça, j'aime (c'est pas que j'aime pas le reste, mais là, y a un plus). Poème pamphlétaire ? pamphlet poétique ? bref, ça a du poids.
RépondreSupprimerles commentaires chiants maintenant : si , après le hautbois, tu parles d'un autre instrument de musique et pas d'un arbuste, c'est un sistre.
et une question : c'est quoi les ouistes ? (à part les itis bien sûr)
bises Zecat
Merci Cathwoman, ça me touche… Vraiment ! Je voulais mettre "ciste" pour évoquer l'absence de nature après l'absence de musique à la fois populaire te "douce". Ah, le son du hautbois au fond des bois !
SupprimerOuistes : mot employé en Suisse et en Savoie = Baguettes souples qui peuvent servir à corriger qui de droit.