Ici, c’était la zone. Avant.
Les fantômes des bidonvilles,
Ghettos exposés à tout vent
Pour que progresse notre ville.
Se perd dans le ciel, bas et servile,
Si oppressif,
Dans les vapeurs d’automobiles.
L’air du périph’ !
Les fils de la zone et du vent
- Portos, Espingos et Kabyles -
Sont là, et biens las, comme avant.
Leur vie n’fut pas un vaudeville
Pour que prospère notre ville,
À mi-tarif,
Dans les fumées d’usines viles.
Fils des fortifs !
La ville, ici, n’offre que bile,
Brûlants les ifs ;
La ville, ici, nous rend débiles,
Pas combatifs.
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