Ça te dirait rien où j’habite !
C’est au milieu de nulle part,
C’est perdu : hors de toute orbite !
N’y vienn’ que gens sur le départ :
C’est un lieu d’où toujours on part !
La solitude
Y est poison. Pour la plupart,
Une habitude.
C’est si paumé, là où j’habite
Mêm’ la route, de part en part,
Ne fait qu’y passer. Et très vite.
N’y vivent que des clans épars,
Quelques vieillards et poupards
Par lassitude,
Les autres ont fui, sans faire-part,
Ses platitudes.
J’ferai comme ces salopards,
En toute quiétude.
Pourquoi ? Regarde donc, Gaspard ;
Pas b’soin d’étude !
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