Je cours toujours… après le temps,
Partout où mon travail me mène.
En retard. Je saute pourtant
Des repas, des trottoirs amènes
Où quilles et béquilles traînent,
Vils ophidiens.
Bref, en un mot, je me surmène
Plus qu’un Indien…
Je vole, hiver comme printemps,
D’un rendez-vous à un domaine,
Entre calmants et excitants.
Je ne suis pas un phénomène,
N’ai nulle force surhumaine :
Un doc’ freudien
Vous dirait que je me malmène.
Quel tragédien !
Sans vie ni mie, je me démène
Pour mon gardien,
Au vain prix d’exploits qui emmènent
Mon quotidien…
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