Matin et soir, la ville dort.
Étouffées par la canicule,
Les rues se traînent, minuscules
Dans leur ombre. On clôt les sabords
Des murs surchauffés, de prime abord
Blanchis jusqu'au jour qui bascule.
Matin et soir…
La nuit on vit, on bruit, on sort,
On pétarade, en ridicules
Parades pour qu'on nous calcule,
Puis, harassés, on rentre et dort
Matin et soir !
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