À ma grand-mère
Une bougie s’éteint, peu à peu, doucement.
Elle vacille et tremble autour de cette mèche
Qui avait peu brillé mais jamais fumé, sèche.
Elle éclaira toujours, et face aux vents déments,
Qui auraient épuisé de plus rudes et rêches,
Illumina des jours faits d’adieux, gravement.
Cette bougie vieillie s’étouffe lentement
Dans les tourments de sa propre cire, revêche,
Durcie d’avoir lutté pour finir là, sans flèche,
Seule de son âge et vivre sans agrément.
L’air du Temps lui ôte toute envie, par moments,
D’être attisée un jour de plus, malgré les prêches ;
Tout la lasse et ternit son éclat. Faux va, lèche
La bougie qui se meurt, attend ton sifflement !
Elle vacille et tremble autour de cette mèche
Qui avait peu brillé mais jamais fumé, sèche.
Elle éclaira toujours, et face aux vents déments,
Qui auraient épuisé de plus rudes et rêches,
Illumina des jours faits d’adieux, gravement.
Cette bougie vieillie s’étouffe lentement
Dans les tourments de sa propre cire, revêche,
Durcie d’avoir lutté pour finir là, sans flèche,
Seule de son âge et vivre sans agrément.
L’air du Temps lui ôte toute envie, par moments,
D’être attisée un jour de plus, malgré les prêches ;
Tout la lasse et ternit son éclat. Faux va, lèche
La bougie qui se meurt, attend ton sifflement !
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