« Nous qui vénérons les dieux et n’y croyons pas » (Paul Verlaine)
Je crois en Moi, le Père tout Puissant
Seul créateur du Ciel et de la Terre
Et de ces Hommes grouillants et bruissants
Qui, chaque jour, du matin au soir s’enferrent
À en faire des enfers fort rugissants,
À défaire tout ce qu’hier j’ai pu faire.
C’est pain béni face à un dieu faiblissant…
Je crois encore en Moi, tout impuissant
À les faire s’aimer plus qu’adorer guerre
Ou profit sans me sentir vieillissant :
Les aimer n’est pas sinécure vulgaire,
Les inspirer sacerdoce éblouissant.
C’est un apostolat, ou ne m’y connais guère,
Que de chérir ces ingrats resplendissants…
Je crois pourtant en Moi, quoique blêmissant,
- J’en reste fidèle à Moi-même et en gronde ! -
En ces enfants de chœur peu réfléchissants
Qui, tous, voudraient faire une croix sur mon monde
Et ne m’en sont, souvent, moins obéissants,
À Moi qui les ai faits, que vents ou osmondes !
Je le confesse, : ils me font, las, rougissant !
Je crois de bonne foi en Moi, mollissant,
Sauf quand ils me prêtent des propos infâmes
Pour tuer ou persécuter, agissant
Et prêchant pour ma paroisse contre femmes
Et autres petits démons réjouissants,
Contraindre pour Mes plus grande gloire et fâme
Comme si j’en avais prié ces pissants !
Je crois en Moi, le Père tout Puissant
Seul créateur du Ciel et de la Terre
Qui a bu mille pleurs, à flots jaillissants,
Jusqu’à sécher mon cœur veuf et solitaire.
Que m’importent tous ces enfants glapissants,
La messe est dite : puisqu’ils sont si sectaires,
Qu’ils aillent au Diable, ces envahissants !…
Seul créateur du Ciel et de la Terre
Et de ces Hommes grouillants et bruissants
Qui, chaque jour, du matin au soir s’enferrent
À en faire des enfers fort rugissants,
À défaire tout ce qu’hier j’ai pu faire.
C’est pain béni face à un dieu faiblissant…
Je crois encore en Moi, tout impuissant
À les faire s’aimer plus qu’adorer guerre
Ou profit sans me sentir vieillissant :
Les aimer n’est pas sinécure vulgaire,
Les inspirer sacerdoce éblouissant.
C’est un apostolat, ou ne m’y connais guère,
Que de chérir ces ingrats resplendissants…
Je crois pourtant en Moi, quoique blêmissant,
- J’en reste fidèle à Moi-même et en gronde ! -
En ces enfants de chœur peu réfléchissants
Qui, tous, voudraient faire une croix sur mon monde
Et ne m’en sont, souvent, moins obéissants,
À Moi qui les ai faits, que vents ou osmondes !
Je le confesse, : ils me font, las, rougissant !
Je crois de bonne foi en Moi, mollissant,
Sauf quand ils me prêtent des propos infâmes
Pour tuer ou persécuter, agissant
Et prêchant pour ma paroisse contre femmes
Et autres petits démons réjouissants,
Contraindre pour Mes plus grande gloire et fâme
Comme si j’en avais prié ces pissants !
Je crois en Moi, le Père tout Puissant
Seul créateur du Ciel et de la Terre
Qui a bu mille pleurs, à flots jaillissants,
Jusqu’à sécher mon cœur veuf et solitaire.
Que m’importent tous ces enfants glapissants,
La messe est dite : puisqu’ils sont si sectaires,
Qu’ils aillent au Diable, ces envahissants !…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire