Petite fable affable
La Marie abreuve, hélas, de ses larmes
La fontaine, elle a dû rendre les armes
Au Jeannot, son galant qui l’a quittée,
Ce goujat, à peine eut-elle acquitté,
Sous le pommier et sur l’herbe tendre,
Ce qu’il jugeait, jà, ne pouvoir attendre.
Oc, c’est fini sans ambiguïté ;
Il a dit : « Sans regret, en vérité ! »
Et la Marie arrose de ses larmes
Le souvenir de ce qui faisait ses charmes.
Déflorée, qui voudra donc fleureter
Avec elle : à fleuret moucheté,
Il ira se vanter de l’exploit champêtre
Qui indignera, c’est sûr, le bon prêtre
Qui flétrit les filles « perdues », « embêtées »,
Ou celles, comme elle, qu’on a « jetées »,…
Marie n’a pas épuisé ses larmes
Quand les oiseaux sont tout à leur vacarme.
Le mariage ? Mirage envolé !
Après avoir bien batifolé,
Il a dit : « Pourquoi ach’ter une vache
Quand il n’y a qu’à passer, Pauvre Tâche,
Sous la barrière bariolée
Pour avoir, à satiété, du lait ? »
La fontaine, elle a dû rendre les armes
Au Jeannot, son galant qui l’a quittée,
Ce goujat, à peine eut-elle acquitté,
Sous le pommier et sur l’herbe tendre,
Ce qu’il jugeait, jà, ne pouvoir attendre.
Oc, c’est fini sans ambiguïté ;
Il a dit : « Sans regret, en vérité ! »
Et la Marie arrose de ses larmes
Le souvenir de ce qui faisait ses charmes.
Déflorée, qui voudra donc fleureter
Avec elle : à fleuret moucheté,
Il ira se vanter de l’exploit champêtre
Qui indignera, c’est sûr, le bon prêtre
Qui flétrit les filles « perdues », « embêtées »,
Ou celles, comme elle, qu’on a « jetées »,…
Marie n’a pas épuisé ses larmes
Quand les oiseaux sont tout à leur vacarme.
Le mariage ? Mirage envolé !
Après avoir bien batifolé,
Il a dit : « Pourquoi ach’ter une vache
Quand il n’y a qu’à passer, Pauvre Tâche,
Sous la barrière bariolée
Pour avoir, à satiété, du lait ? »
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