Après le 11 février 2018
Mots fades face au diktat des Moires…
Il est parti, à peine grison,
M’apportant tout un flot d’idées noires
Nées de l’autre côté de l’horizon.
Cette peine qui m’est une chaîne,
Me fait ombre, mécanique usée,
Érodée, élimée, cérusée,…
La douleur a ébranlé le chêne
Prostré, l’a rendu désabusé…
Titubant mais debout face aux Moires !
L’acier du ciel pèse de plomb
Sur les ruines de ma mémoire
Que balaient des vents d’oublis félons
Ravagée d’averses et des lames,
De tsunamis, fruits de souvenirs
Las obscurcissant tout avenir.
Le désespoir résonne en vacarme
Mais le chagrin ne veut pas venir…
Les mots semblables lassent les Moires :
Mon passé en pièces est à bas,
S’efface sur le divin grimoire.
Héritier d’un nom qui gît là-bas
Dégoûté de ce moi tristissime,
Me voilà veuf de mon sang,
Orphelin sombre et pâlissant,
Affligé d’un présent fait abîme
Allant vers un demain vieillissant.
Mes maux sont le lourd tribut des Moires :
Regret et remords en lourds boulets,
Je marche à mon tour vers le ciboire,
Effondré, ravagé, gorge en goulet,…
Il n’y aura plus d’aube naissante,
Les pleurs me coulent en dedans du cœur,
Acides, ils corrodent ma vigueur.
Finies les aurores triomphantes,
J’ai des cendres en bouche et des rancœurs.
Il est parti, à peine grison,
M’apportant tout un flot d’idées noires
Nées de l’autre côté de l’horizon.
Cette peine qui m’est une chaîne,
Me fait ombre, mécanique usée,
Érodée, élimée, cérusée,…
La douleur a ébranlé le chêne
Prostré, l’a rendu désabusé…
Titubant mais debout face aux Moires !
L’acier du ciel pèse de plomb
Sur les ruines de ma mémoire
Que balaient des vents d’oublis félons
Ravagée d’averses et des lames,
De tsunamis, fruits de souvenirs
Las obscurcissant tout avenir.
Le désespoir résonne en vacarme
Mais le chagrin ne veut pas venir…
Les mots semblables lassent les Moires :
Mon passé en pièces est à bas,
S’efface sur le divin grimoire.
Héritier d’un nom qui gît là-bas
Dégoûté de ce moi tristissime,
Me voilà veuf de mon sang,
Orphelin sombre et pâlissant,
Affligé d’un présent fait abîme
Allant vers un demain vieillissant.
Mes maux sont le lourd tribut des Moires :
Regret et remords en lourds boulets,
Je marche à mon tour vers le ciboire,
Effondré, ravagé, gorge en goulet,…
Il n’y aura plus d’aube naissante,
Les pleurs me coulent en dedans du cœur,
Acides, ils corrodent ma vigueur.
Finies les aurores triomphantes,
J’ai des cendres en bouche et des rancœurs.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire