Petite fable affable
Un gros brochet, hôte brutal des eaux douces,
Passait pour un cauteleux coquin. Mesquin
Il n’aimait rien tant que ficher la frousse
En jouant au barracuda, au requin :
En plus d’être pingre, cette belle fripouille,
Querelleur en diable à vous chanter pouilles
Vous faisait brouilleries pour un ver de trop,…
Dans toute embrouille, il était un maestro.
Ce faquin prompt à vous quérir des problèmes
En rien godelureau, ni coquardeau,
Était couru des donzelles à la peau blême
Car, cette auguste terreur des batardeaux,
Était garni en cliquailles et en pécunes,
Ce qui, plus que ses charmes, attirait d’aucunes.
Il était étoffé, selon ce qu’en dit raton,
Plus qu’aucun fils d’Ondine ou que de bon ton.
L’avare cachait ses deniers occultes
Et ses écus francs, certes on ne savait où,
Mais il les serrait, et se faisant un culte
Du silence sur ce point. On cherchait partout
Le trésor de qui déprisait la richesse
Et les riches en ses bulles - carpes duchesses
Ou bourgeois poissons-chats, même moustachus -
Mais avait, selon tous, nageoires crochues…
Car tout ce qu’il pouvait à ses voisins, prendre
En fait, importait plus que ce qu’il avait :
Pour son avancement, il aurait fait rendre
Gorge aux enfants qu’il n’avait pas eu et bravé
Ou navré ses parents qui n’étaient pas chiches
N’ayant jamais été, comme lui, tant riches.
Or il pleurait misère ce fesse-mathieu,
Volait veuve éplorée, orphelin amitieux,…
Pis, il supportait mie qu’on lui fasse des contes
Sur son bien. Un gardon en fit chansons,
Étant de ceux qui ont peu et beaucoup comptent.
Ces ligne furent pires qu’un hameçon :
Maître Dentu en fit repue : l’anarchiste
Prétendait échanger leurs pécules et listes.
Pour ce que nous possédons, on a mépris ;
Quelqu’un l’admire-t-il, on en voit le prix !
Passait pour un cauteleux coquin. Mesquin
Il n’aimait rien tant que ficher la frousse
En jouant au barracuda, au requin :
En plus d’être pingre, cette belle fripouille,
Querelleur en diable à vous chanter pouilles
Vous faisait brouilleries pour un ver de trop,…
Dans toute embrouille, il était un maestro.
Ce faquin prompt à vous quérir des problèmes
En rien godelureau, ni coquardeau,
Était couru des donzelles à la peau blême
Car, cette auguste terreur des batardeaux,
Était garni en cliquailles et en pécunes,
Ce qui, plus que ses charmes, attirait d’aucunes.
Il était étoffé, selon ce qu’en dit raton,
Plus qu’aucun fils d’Ondine ou que de bon ton.
L’avare cachait ses deniers occultes
Et ses écus francs, certes on ne savait où,
Mais il les serrait, et se faisant un culte
Du silence sur ce point. On cherchait partout
Le trésor de qui déprisait la richesse
Et les riches en ses bulles - carpes duchesses
Ou bourgeois poissons-chats, même moustachus -
Mais avait, selon tous, nageoires crochues…
Car tout ce qu’il pouvait à ses voisins, prendre
En fait, importait plus que ce qu’il avait :
Pour son avancement, il aurait fait rendre
Gorge aux enfants qu’il n’avait pas eu et bravé
Ou navré ses parents qui n’étaient pas chiches
N’ayant jamais été, comme lui, tant riches.
Or il pleurait misère ce fesse-mathieu,
Volait veuve éplorée, orphelin amitieux,…
Pis, il supportait mie qu’on lui fasse des contes
Sur son bien. Un gardon en fit chansons,
Étant de ceux qui ont peu et beaucoup comptent.
Ces ligne furent pires qu’un hameçon :
Maître Dentu en fit repue : l’anarchiste
Prétendait échanger leurs pécules et listes.
Pour ce que nous possédons, on a mépris ;
Quelqu’un l’admire-t-il, on en voit le prix !
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