Avec la complicité de Raphaël Perez
Combien de musiciens se sont attachés
À ces formes généreuses, amourachés
De ces douces courbes amples, ces coudes d'ambre,
Et les font résonner dans l’orchestre de chambre.
Du vernis de ce corps, naissent ainsi des accords
Apaisants ou entêtants, encore et encor’…
Oh Noble Oligan, toi la grand mère des Cordes,
Viens donc parler sous l’archet de la concorde !
…/…
Tu es beauté qui sourit aux nues et aux vents,
Fredonnant, la musique chevillée aux cordes,
Avant que ne frémisse ton chevalet servant
Et que ton corps, sous mes doigts courants, ne s’accorde
À eux pour vibrer de sons, en faire chansons.
Même si, parfois, piquée, tu pleures à voix basse
Musique avec toi est volutes et passion,
Ta table d’harmonie fixant le temps qui passe.
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