Quand la nuit sèmera là ses ombres,
Au gré de tous ses souffles les plus sombres,
Refleuriront cent mille étoiles nues.
Dans le silence bien froid des nues,
Prairie de nos rêves, Dame la Lune,
Toute en faucille d’argent importune,
Les fauchera pour m’offrir quelques vers
Dorant jusqu’aux plus noirs de mes hivers.
Ces gerbes feront la bonne fortune
De mes jours si gris quand, une à une,
Elles s’effeuilleront sur les décombres
Des souvenirs qui, déjà, trop m’encombrent.
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