Un portail qui grince. Et puis, des graviers qui crissent.
La brume blanche au ciel drape comme un linceul
Le pas las, le pas lent de celui qui va seul,
Réveille le silence lourd qui s’en hérisse.
Un portail qui grince. Et puis, des graviers qui crissent,
Il sait où il retrouvera le vieil aïeul,
Auprès d’un gros bosquet mêlant cyprès, tilleuls,…
Entouré de jobards, gens de bien et Jocrisses.
Un portail qui grince. Et puis, des graviers qui crissent,
Il apporte avec lui un bouquet de glaïeuls.
Au loin une cloche à la voix triomphatrice.
Un portail qui grince et puis des graviers qui crissent,
Le corps gourd, le cœur lourd, s’avance l’épagneul
Au sommeil de tombes que l’aurore lambrisse.
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