Sur une photo de Marc-Yvan Custeau, 02 février 2024
Ça floconne aux ciels bien blanchis.
Sur les vents un lourd traîneau glisse
Dans un silence qu’enrichit
La joie d’attendre ou la malice,
Derrière les décorations
Des façades soudain accortes,
Qui sont autant d’invitations :
C’est Noël qui frappe à nos portes !
Pour les enfants, affranchis,
Se jetant des regards complices
Et pour les parents avachis,
Allant tous d’agapes en délices,
Ce sont plaisirs sans frustration
En pleine saison qu’on dit « morte »,
Espoirs sans exaspération :
C’est Noël qui frappe à nos portes !
Qu'on ait murs de brique ou torchis
Partout on oublie les pelisses ;
Que l’on soit foie gras ou sushis,
Au diable verglas, sacrifices !
Que l’on fête l’Adoration,
Où les prochains venus en escorte
Aux proches en récréation,
C’est Noël qui frappe à nos portes !
Amis, foin de désolation
Que vents mauvais, au loin, emportent ;
Festoyons, et sans privation :
C’est Noël qui frappe à nos portes !
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