Sur une photo de Marc-Yvan Custeau, 19 février 2024
Le ciel immobile s’est éteint.
Il reste, hélas, sans voix et austère
Quand notre bois, dormant, lui, se teint
Du blanc qui habille jà la terre.
La vie semble, ici bas, arrêtée
Pour s’être d’hiver toute apprêtée.
Dans une clarté triste et blâfarde,
L’horizon nous paraît plus lointain.
Bouché, il se roule dans ses hardes
Et peine à nous faire un matin
En jouant avec le bleu des ombres
Ou en s’attardant dans les coins sombres.
Notre été indien, déraciné,
Gîte parfois en nos souvenances
À voir le manteau illuminé
D’un décor sans vaine dissonance
Car il se cache au cœur des sapins
Sur qui le froid lança son grappin.
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