D’après une photo de Marc-Yvan Custeau, 20 mai 2024
Dans les profondeurs abyssales du ciel,
Non loin d’une Olympe de longtemps déserte,
Et d’anciens paradis perdus las, inertes,
Le noir aveugle fait place à une aube de miel.
L’aurore orangée noie une nuit défaite
Là, où les souffles éteints tiennent salon,
Où l’or et le cuivre mêlent leurs filons.
Ces nues allumées mais sereines font fête
À des prairies encor’ mouillées de rosée,
Embaument un lac qui soupire où, exposé,
Le vent avait posé ses ailes imparfaites.
Ils se fond sans fin au clair de frondaisons
Parant de verts calmes la neuve saison
Étale qui, en feux rougis, se faufile.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire