Hommage au passage au Grand Charles…
Cœur angoissée, corps cassé, ailes froissées
Je me sens albatros aux plumes poissées,
Sur l’océan noir de vos vérités, je plane,
Porté par des vents où peu d’espoir on glane.
Je sais que le gros du grain m’attend. Mais où ?
Mais quand ? J’ai bien peur de glisser dans vos boues
Sur cet air du temps qui corne comme bugle,
Tout en trous, tout en remous, tout en remugles.
Comment rester indolent à ces abîmes amers
Qui attendent sur terre, dans les airs, en mer,
Pour connaître, quelque matin, veule et gauche
L’âge d’or du nouvel enfer qui s’ébauche.
Maladroit et honteux, votre chantre ailé
Ne sait marcher au pas, pieds emmêlés
Par vos promesses de fer, de feu, infirme
De la rime quand ses affres se confirment.
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