Pour faire place à l’Avril dégourdi
Se retire un Mars encore engourdi
Qui avait attendu le dégel pour vivre.
Flore est de retour, de parfums toute ivre,
Jà, la bise par les brises, en brassées
Remplacée, viennent tout embrasser.
Caressant des ciels rougis, milles vols
Font frissonner un air prêt à l’envol,
Les restes de froidure qui agonise
Là où les ombres ne sont plus que grises.
Au saphir revenu des nos midis,
Chantons, vallons et ballons verdis !
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