Sur une photo de Marc-Yvan Custeau, 17 avril 2025
Matin d’avril, les nues se découvrent d’un fil
Sur les campagnes embrumées que des lueurs rendorment.
C’est l’heure où un soleil timide bat des cils,
Sort de sa nuit de songes et impose sa norme.
Entre chien et loup, peu à peu, s’éveille à la vie,
Un monde que le printemps n’a pas encor’ servi.
Les arbres à demi nus, chênes, hêtres ou même ormes,
Nous offrent des faces valant bien leurs profils ;
Ils n'ont pas revêtu leurs verts presque uniformes
Pour égayer la plaine dont jà frémit le pénil.
La verte saison n’en est pas aux vaudevilles :
Loin des villes, le temps est moins hémophile.
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