Mosaïque de poésies prosaïques & de proses poétiques

parfois sous forme d'aphorismes, de chansons et surtout de fables…

dimanche 15 décembre 2013

EN ROUTE POUR… L'ALABAMA

Pauvre Vieux Sud, l'Alabama,
Terre de Blancs, a l'âme noire,
Toujours triste, de ces mamas
Que l'on voyait au cinéma,
Nounou ou bonne,
De racistes en pyjama,
Un' gross' bonbonne…

Pauvre vieux Sud, l'Alabama
A cœur nègre dans la mémoire
Des gosses nés dans un climat
De haine digne des grimoires :
Fils d'esclaves qu'on opprima,
Ils sont sans espoir, en amas,
Un peuple aphone
Qu'ils subissent d'autres primats
Ou qu'ils bouillonnent.

Alabama sors du coma,
On t'aiguillonne !
Fais-toi pays en grand format
Et plus Griffonne !

samedi 14 décembre 2013

HAÏKU PRÈS M’ÉDITER

Certains, brillants comme l’éclair, impressionnent sur l'instant
faisant oublier qui, brillants mais sourds à la rumeur du tonnerre,
bouleversent profondément et durablement.

vendredi 13 décembre 2013

HAÏKU DE FUSIL

Je rappelle à mes détracteurs
que ce n’est pas parce que je me sens visé
par leurs propos qu’ils me touchent !

46 664, ROBBEN ISLAND

05 décembre 2013,

Le chagrin m’étreint.
Les phares sans lumières
Du monde, en grand train,
Couvrent de poussière
Ton corps, Madiba,
Endormi, là-bas…

On chante ta mort
 Louanges et torts,
L’Apartheid est mort :
Tu fus le plus fort !

Et l’hiver m’effleure :
Jours frigorifiés
Où pendent des heures
Lasses, statufiées
Par ton départ. Glas, 
Sonne son trépas !

 Louanges et torts,
L’Apartheid est mort ;
Tu fus le plus fort.
On chante ta mort…

Chimères ancrées,
Silence de glace,
Le passé recrée
Divisions et classes,…
Quel éternel combat
Que le tien, Madiba !

L’Apartheid est mort ;
Tu fus le plus fort.
On chante ta mort,
 Louanges et torts,…

Eh oui, rien ne change
Vite, hors les saisons.
On n’est pas des anges,
Tu avais raison :
Le township se bat ;
Toujours des débats !

Tu fus le plus fort.
On chante ta mort,
 Louanges et torts,… :
L’Apartheid est mort !

L’aurore viendra,
Tu es son étoile,
Son frisson, son bras,
Celui qui fait voile
Et que rien n’abat
Jamais, Madiba !

On chante ta mort,
 Louanges et torts,…
L’Apartheid est mort :
Tu fus le plus fort !

EN ROUTE POUR… LE PAYS DES MANGAS


Je suis aimée, voilà ma chance,
Par deux hommes. C’est épuisant !
Entre les deux mon cœur balance :
Le samouraï ? Le paysan ?
Le premier a bel alezan,
Le second des champs, soi-disant.
Nobless’ ? Roture ?
Je dois faire, tout bien pesant,
Un choix mature.

Le paysan est vieux et rance
Et le guerrier fort séduisant.
L’un n’est que paix, faix, endurance
Et manières. C’ets reposant.
L’autre est plaisant mais suffisant,
Court l’aventure,…
J’hésite : riz et faisan 
Ou gross’ pointure ?

Trancher est dur et déplaisant.
Que d’conjectures !
Je serai, c’est bien plus grisant,
À qui m’capture !

mercredi 11 décembre 2013

HISTOIRE D’HAÏKU

En ces temps incertains, Libertins & Libérés
n’oubliez pas de sortir - pardon de rentrer ! - couverts !

L’AIGLE & LES AUTRES OISEAUX

Petite fable affable

Les oiseaux se réjouissaient de la guerre
Que, royal, l’aigle avait pu gagner
Sur les Hommes et leurs fauves qui, sur terre,
Par monts et par vaux, avaient régné.
Ils profitaient largement d’un territoire
Que, seul, ce rapace défendait,
Les serres augustes, le bec péremptoire.
Chacun profitait, et dépendait,
De ce souverain des cieux que jalouse
La buse, bornée, ne valant mieux que bouse.

Quand l’ombre de son vol sur le sol glissait,
Elle était, ô combien, effrayante ;
Il terrifiait plus encore quand bruissait
Son aile au ciel montant, si vaillante.
Si la buse s’était déjà rebellée
Jadis, l’aigle l’avait éconduite
Puis tolérant,  l’avait laissée se mêler,
Si elle révisait sa conduite,
À ses autres sujets, plus sages que soumis.
Le César des cimes soublia l’infamie.

Comme il sied à son espèce, toute buse
Est retorse. Au lieu de s’amender,
Tant s’en faut, celle-ci étant vice et ruse,
Embrasa l’esprit des commandés
Et des gourmandés,… bref de tous ceux que l’aigle
Lésait en exerçant son pouvoir.
Ayant plusieurs fers au feu, voyant ses règles
Et son autorité décevoir,
Bafoué, il s’en fut plus haut en montagne
Laissant les oiseaux, seuls, battre la campagne.

La buse usurpa donc le trône des cieux,
Sans plus d’ambages ni aucune vergogne.
Usant contre elle des moyens audacieux
Qu’avait utilisé la charogne
Désormais reine, de vieux vautours
La chassèrent à leur tour car cette buse
N’était pas un aigle. Puis le tour
Vint du règne, aux violences sans excuse,
Des noirs corbeaux que renversèrent les pies.
Les Hommes ont repris vaux et pics. C’est tant pis…

Car la réussite déplaît en ce monde,
Où l’envie rend pleutres et sournois immondes,
Il faudrait se défier de ses « amis »
Autant, voire plus, que de ses ennemis…

EN ROUTE POUR… LE CHANTIER

Ça, ma ville est un vrai chantier :
Tout n’est que plaques et poutrelles,
Aucun immeuble n’est entier,… 
Grues déployées, là, se querellent,
Marteaux-piqueurs font qu’ici grêlent
Ciment, béton,
Sur des gravats faits passerelles,
Des sols mitons.

Oui ma ville est un grand chantier
Que fuient piétons et tourterelles,
Qui mêle hommes et métiers
Sous des strctures en tourelles,
Près de murs aux coulées en brunelles,
Pans, faux plantons,
Treillis jouant à la marelle,
Crochets, pitons,…

Blocs bruts, tour faite à la girelle,
Grise de tons,
Ma ville croît, sans être frêle,
Au ciel breton…

lundi 9 décembre 2013

TOUT CHEZ HAÏKU LAID

Pourquoi les êtres les moins remarquables
sont-ils ceux qui se font le plus remarquer ?

C’EST UN CON, C’TAS !

          Eh bé con, en mots condensés, je l’avoue : je ne suis pas le roi des cons… ! Aimant pourtant, de tout temps, ce con comme la lune, je ne cesse d’au con penser.  Mais l’âge venant, quoique le con n’ait pas raison pour beaucoup de mes congénères, et déplaît aux cons pissés, pour moi, désormais, de con pas… ou plutôt de con plus !
     Con, temple de l’amour, con vin des sens, je t’ai connu sous bien des formes et des couleurs : con promis un peu trop vit, con passé dont je ne suis pas revenu, con pris au flagrant des lits des fées et con versé en cet art controversé qu’est l’Amour. Oui j’aime à cons plaire surtout aux cons venus, toujours bienvenus, en particulier ceux des jeunes ch’tis car le con sert tôt en sol mineur. Par contre, sus aux cons tournés, cons fédérés adeptes du tir groupé des compresseurs sous les confettis, toujours au complet.
     Tous les « y’a qu’à…, faut qu’on… », savourant le café qu’on sert dans ces lieux si proprets où on aime le con damné, cons primés qu’ils ne faut pas mettre en boîte, trouveront en moi un con planté de ne vouloir de con trouvé ou de con volé, qu’on voie, convoite. Pour eux, cons posés qui posent et osent tout, il n’est de con fort, assez fort j’entends, même les cons solides, qui ne leur soit dû : con patriote, le poilu, con tondu ou con pile épilé,… tous cons cernés qui ne peuvent que se rendre, devenir des cons postés parce que, de toute éternité, à leurs yeux, ils sont cons formés destinés à finir confirmés.
     Si l’on en croit l’adage, avec ou sans condom : « Si con presse, con prend ! ». On en conclut un peu vite qu’à tout con, cierge… enfin à tout con plaisant et tout aussi con tenté bien que point  mais je le répéte :  attention, à tout con, tact. Oui, con verger de l’amour, con frère du plaisir, seule la douceur te sied pour te conjuguer à tous nos bons temps sinon quoique conquis, le con triste fuit et reste, quoique con joint qu’on sort, un con voyeur, absent de l’action qu’on gère… ou pire le con dort pendant ces joutes!
     Aussi, j’apprécie le con cédé qui se fait con paré et qu’on bine, combe comblée,  adore le con signé et soigné, ne bêche pas le con serf qu’on sort ou qu’on sonne mais ne boude pas le con fessé qu’on tient ni le con couru que l’on court quand même,… Tous cons célèbres qu’on descend ou simple cons citoyens qu’on remonte.
     De matines à complies, toujours en douceur - je ne souhaite en rien de con battu, leur préférant les cons vaincus ! - j’ôte à tout con pagne si jamais je vois un con venir à moi, con fondu qu’on plisse ou con centré qui deviendra con p’loté, con senti, lapé, sucé,… avant de se retrouver con sacré. si, pour moi aussi, à tout con verge, je peux à tout con jurer - pourvu qu’il ait été con promis ! - à l’inverse de bien des consommateurs, ma délicatesse et ma chaleur car le con gèle à cause de trop de froideur à son endroit, même le con tourné, j’entends bien tourné, accompli, chantourné,…

EN ROUTE POUR… DE BELLES AMOURS


On s’affiche : ça fait des drames.
Il faut que chacun puisse voir
Qu’aujourd’hui, être une vraie femme
Ne dispense pas d’en avoir
Une. Et nous le faisons savoir
Que ça déplaise
Ou pas ; qu’ça fasse s’émouvoir
Ou crée malaise.

Vouées à Sappho, cœurs et âmes,
Messieurs, quitte à vous décevoir,
Vous n’intéressez plus les dames
Comm’ nous. Allez vous faire voir !
Qu’importent vos us et pouvoir !
Non aux fadaises,
À vos droits, à nos devoirs,… !
À Dieu ne plaise !

Au feu, les balais, le lavoir
Et vos foutaises :
On est libre et faut concevoir
Que ça vous lèse !

samedi 7 décembre 2013

HAÏKU À DROITS

Ceux qui voient la douleur comme une douceur
considèrent la douceur avec douleur.

EN ROUTE POUR… MON NOUVEAU CHEZ-MOI

Je suis, de toute éternité,
Prisonnier de ce lieu antique,
Condamné, sans ambiguïté,
À rester un temps identique.
J’y vis comme moine ascétique
Dans un monde toujours statique :
Ici pas d’fair,
Tout est dur, le reste erratique
Ou bois de fer.

Pas d’espoir, d’ingénuité :
On traîne, esprit fantomatique
Confondant journée et nuitée,
Face à l’horizon granitique,
Sous des ciels aux nues chaotiques,
Pieds pris aux fers,
Et mains nues pour, en nos cantiques,
Chanter Lucifer…

Tranchant et monochromatique,
Dur comme fer,
Hostile comme un monde arctique,
Froid est l'Enfer.

LA CLAQUE DES CLICS

Épisode 2

          Sur son Mac, farci de raccourcis et d’avatars bâtards, elle se braque, refusant les PC toujours coincés au Pentium en plein delirium et les hot lines peu câlines. Son écran la met à cran mettant plein de pixels dans son Excel, son disque dur plein d’ordures et sa mémoire plus très vive, côté reflex ; sa corbeille sommeille et son processeur, pourtant plein de puces, ne joue plus les intercesseurs. Alors que le ventilo' brasse de l’eau, graveur, lecteur et contacteurs soutiennet la grève des serveurs. Dire qu’on lui avait promis qu’il faisait tout, son engin si ingénieux, sauf le café… à part le cyber-café !
     Dieu la sauvegarde, elle risque, bientôt, d’escanner son scanner alors que son modem l’em… avec ses Q.C.M. Au soir venu, le D.V.D., que l’on n’a pas twitté, refuse delui dévider du porno' en mégabits, même si elle a lâché sa souris qui n’a plus de fil à la patte. Quant au le CD-Rom, il ne veut plus des C.D. trop passés, Facebook la rend chèvre et ras-la-casquette des disquettes. On ne va pas s’en formater pour autant, mais le vendeur disait que tout serait octet avec de la patience ; pourvu qu’un virus ne vienne en faire chorus au reste!
    Pour bien faire, outre son moniteur où, à toute heure, les icônes déconnent, le clavier lui tape sur le système qui, lui, décode un max’ : il joue en biais et les touches louchent ou l’imprimante, déprimante, malgré les utilitaires autoristaires, a les cartouches qui se bouchent et les buses qui rusent pour que pâlissent les polices. Quand la carte-son, amère, ne fait débloquer la carte-mère qui bouffe du son, elle rame côté RAM car elle a des chargements de téléchargements en retard et des options plein le fion. Peut-être les circuits sont-ils cuits. Plus moyen de surfer, même si c’est surfait quand votre bécane ainsi cane. Quel manque de connexion quand on est câblé comme elle l'est !
     Des gens hauts en 500 000 0000 de couleurs, certains en font leur programme politique, tout un symbole, ont réseau de dire que c’est em… l’informatique, et que parfois ça ne vaut pas un cloud. Mais qu’est-ce qu’on ferait sans… et qu’est-ce qu’on serait sans ?!
     Heureux, sans doute, sans cordon à la patte !

vendredi 6 décembre 2013

jeudi 5 décembre 2013

HAÏKU DROIT

Quand la croyance se fait dogme, le doute n’est plus permis
or c’est le seul vecteur de la Vérité.

HYMNE POUR LE XXIe SIÈCLE

Finis les pleurs, finies les rancœurs,
Offre à ton cœur d’autres couleurs :
De tes douleurs fais donc un chœur,
Cessent crève-cœurs et malheurs !
Lève-toi, marche vers le grand soir,
Toi le Fini, Toi, le Damné :
Demain n’est pas jour condamné.
Fais vivre et vibrer tes espoirs !

Faisons fructifier la colère :
Terminée, pour tous, la galère :
La liberté on reprendra,
L’égalité on conquerra,
La fraternité on s’offrira
Car nul ne nous les donnera !

Le poing au ciel, les rangs serrés,
Mots acérés, visages fermés,
Vies enfermées, ‘faut vous libérer,
Plus se terrer, ‘faut s’affirmer !
À la misère, il faut surseoir :
Exclus, affamés et oubliés
De vos chaînes ‘faut vous délier
Sortir la justic’ du dressoir !

Fini de subir, de se taire
Leur monde est au bord du cratère :
La liberté on reprendra,
L’égalité on conquerra,
La fraternité on s’offrira
Car nul ne nous les donnera !

Il est grand temps de tout changer
Il faut bouger, pas en traitant,
En combattant pour déranger
Leurs vies rangées depuis longtemps.
Faisons flotter haut les couleurs
De nos souhaits, pour un demain
Comme on veut, non un demain
Comme on peut, sans vraies valeurs !

Il faut qu’un nouveau jour se lève
‘Faut pas plier, vivre nos rêves :
La liberté on reprendra,
L’égalité on conquerra,
La fraternité on s’offrira
Car nul ne nous les donnera !

EN ROUTE POUR… UNE VANITÉ D'AUTEUR

À Marc Falgas

Je voudrais tant être un oiseau,
Que ma plume fasse voler 
Les mots, comme toi les ciseaux,
Pour saisir l'instant envolé,
Sensations parties en volées
Vers mon oubli,
Pour des œuvres auréolées
Et anoblies…

Je voudrais tant être un oiseau,
Pour effleurer et survoler,
Léger et doux comme un roseau,
Ces cartes que t’aura volé
Mon objectif olé-olé,
Pour qu’elles puissent convoler,
- Viv’ le chablis ! -
Avec sons et sens accolés
À mon établi…

Ô, que sans jamais m’étioler
Tout affaibli,
Puissions-nous encor’ caboter…
Et qu’on publie !

mercredi 4 décembre 2013

HAÏKU BIEN JOUÉ

La décoration c’est le gel du talent ou l’hiver d’une opportunité
mais aucunement la preuve de l’un ou le début de l’autre.

mardi 3 décembre 2013

HAÏKU LISTE

Dès qu’elle devient plurielle la Raison
se croit obligée d’être “bonne” ou “mauvaise”
au lieu, simplement, d’être…
C'est singulier, non ?!

ADIEU MARIE !

Adieu Marie !
Tu as fuis Paris
Et un vieux mari,
Qui n’aurait pas ri,
Que tu l’aies vaincu
Et fut fort marri,
Ce doux Lipari,
D’être ainsi cocu.
Ah, quelle avarie ;
Du hors gabarit 
Fill’ de Zingari !

Adieu Marie,
Au cœur froid, tari ;
Dessous ton sari,
Bien des scenarii
J’ai fait et vécu ;
Tendres safaris.
Cruel’ barbarie,
Pour quelques écus,
Les femmes varient ;
Pire, vous charrient
Quand ell’ vous marient.

Adieu Marie,
Tant de gens parient
Sur toi, j’en barris
Comme une otarie ;
Sois bien convaincue,
Ma Rastafari,
Ma Mata Hari,… :
Que finir sur le cul,
Oui, ça m’équarrit 
Et jusqu’aux caries !
D’mande à Hilary…

Adieu Marie,
Mon p’tit canari,…
Que de hourvaris,
De charivaris,
On aura vécu,
Avec l’gars Gary,
Le fan de muscu’,
Et l’bouffeur de caris,
Le trop bel Harry,
Un gars d’Bulgarie.

Adieu Marie !
Que ton Qatari,
Fils de méhari,
Amant ou mari,
T’emmène à Paris.
Il y sera cocu,
Avec Pierre ou Larry,
L’homme au panari !
Moi, J’ai revécu,
Malgré toi, Marie,
Auprès d’Carrie,
Oui, ta sœur, Marie !

EN ROUTE POUR… SUIVRE LA FILLE EN ROUGE

Ma vie n'est que brume et brouillards,
Trous noirs, blancs transparents, flous gris,…
Ma vie c'est un métier pillard
Et paillard entre fans aigris
Et plateaux morts. Foldingueries !
Et puis j'ai vu, Ventre-saint-gris,
La fille en rouge,
Sortir de cette droguerie…
Et je me bouge.

Ma vie : solitude et billard,
Paparazzis mistigris
Qui me font fuyant et fuyard,
Amis pour mes nuits amaigries,…
Et puis passe, Ventre-saint-gris,
La fille en rouge…
Finies les heures rabougries
Si je me bouge !

Car elle sera mon gri-gri,
La fille en rouge,
Un mot et j'plaque noirs et gris,…
Oui, je me bouge !

lundi 2 décembre 2013