Eh bé con, en mots condensés, je l’avoue : je ne suis pas le roi des cons… ! Aimant pourtant, de tout temps, ce con comme la lune, je ne cesse d’au con penser. Mais l’âge venant, quoique le con n’ait pas raison pour beaucoup de mes congénères, et déplaît aux cons pissés, pour moi, désormais, de con pas… ou plutôt de con plus !
Con, temple de l’amour, con vin des sens, je t’ai connu sous bien des formes et des couleurs : con promis un peu trop vit, con passé dont je ne suis pas revenu, con pris au flagrant des lits des fées et con versé en cet art controversé qu’est l’Amour. Oui j’aime à cons plaire surtout aux cons venus, toujours bienvenus, en particulier ceux des jeunes ch’tis car le con sert tôt en sol mineur. Par contre, sus aux cons tournés, cons fédérés adeptes du tir groupé des compresseurs sous les confettis, toujours au complet.
Tous les « y’a qu’à…, faut qu’on… », savourant le café qu’on sert dans ces lieux si proprets où on aime le con damné, cons primés qu’ils ne faut pas mettre en boîte, trouveront en moi un con planté de ne vouloir de con trouvé ou de con volé, qu’on voie, convoite. Pour eux, cons posés qui posent et osent tout, il n’est de con fort, assez fort j’entends, même les cons solides, qui ne leur soit dû : con patriote, le poilu, con tondu ou con pile épilé,… tous cons cernés qui ne peuvent que se rendre, devenir des cons postés parce que, de toute éternité, à leurs yeux, ils sont cons formés destinés à finir confirmés.
Si l’on en croit l’adage, avec ou sans condom : « Si con presse, con prend ! ». On en conclut un peu vite qu’à tout con, cierge… enfin à tout con plaisant et tout aussi con tenté bien que point mais je le répéte : attention, à tout con, tact. Oui, con verger de l’amour, con frère du plaisir, seule la douceur te sied pour te conjuguer à tous nos bons temps sinon quoique conquis, le con triste fuit et reste, quoique con joint qu’on sort, un con voyeur, absent de l’action qu’on gère… ou pire le con dort pendant ces joutes!
Aussi, j’apprécie le con cédé qui se fait con paré et qu’on bine, combe comblée, adore le con signé et soigné, ne bêche pas le con serf qu’on sort ou qu’on sonne mais ne boude pas le con fessé qu’on tient ni le con couru que l’on court quand même,… Tous cons célèbres qu’on descend ou simple cons citoyens qu’on remonte.
De matines à complies, toujours en douceur - je ne souhaite en rien de con battu, leur préférant les cons vaincus ! - j’ôte à tout con pagne si jamais je vois un con venir à moi, con fondu qu’on plisse ou con centré qui deviendra con p’loté, con senti, lapé, sucé,… avant de se retrouver con sacré. si, pour moi aussi, à tout con verge, je peux à tout con jurer - pourvu qu’il ait été con promis ! - à l’inverse de bien des consommateurs, ma délicatesse et ma chaleur car le con gèle à cause de trop de froideur à son endroit, même le con tourné, j’entends bien tourné, accompli, chantourné,…
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