Comment savoir si ça valait bien la peine,
Qu’à cœur donnant, j’aie été entreprenant
Assez pour que glisse de l’Amour le pêne,
Moi t’appartenant et toi m’appartenant ?
Qu’aux jours venants, tous deux toujours s’apprenant,
Qu’aux nuits, frissonnants, sans carême-prenant
On aille s’accompagnant et s’entraînant,
Gardant nos âmes unies jusqu’au grisonnant ?
Comment donc savoir si ça valait nos peines,
Ma main t'accompagnant, ta main me tenant,
D’avoir mis, bouillonnants, à nos vies des pennes ?
D’avoir, avenants, toujours à cœur cognant,
Malgré les tournants, vivre en se surprenant,
Se surmenant, s’épargnant, se soutenant,…
Et faire taire bourdonnants ricanants
Qui nous trouvent étonnants, se retournant.
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