Sciure, fards, abois,…
Quand l’cirque vient à moi
Et joue, dessous son ciel de toile,
Tout frisson, tout émoi,
Avec la peur, la joie,
Je redeviens enfant
Dans le strass, les volées d’étoiles,…
Au cri des éléphants,
Je vis la voile au vent,
En marge de l’instant.
Jongleur, lions, cobra,…
Quand l’cirque ouvre ses bras,
Pour semer sous son ciel de toile,
Des soirs de rêves, d’effroi,
De magie, de hourras,…
Dans de grands rires d’enfants
Aux yeux plus grands, aux yeux moins pâles.
Plus rien n’est important,
Je frémis comme antan,
Sans stress me tourmentant.
Flonflons, clowns, lamas,…
Quand l’cirque vient à moi
Et me remue jusqu’à la moelle,
Sous des soleils de soie,
J’entends soudain des voix,
Des rir’ de grands enfants
Pendus au rideau qui s’emballe.
J’oublie les mots blessants
Lassants, bouffant, bluffant
Et tous les maux passant.
Fil et fer, sauts et pas,…
Quand l’cirque ouvre ses bras
Son cœur, et sa piste, aux étoiles,
Bravos et houlalas
Me renvoient, tout là-bas,
Au pays de mes huit ans,
Sans hier ni demain dans mes malles.
Lun’ de lumière et faons,
Je me perds, triomphant,
Aux plis d’un autre temps.
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