Mosaïque de poésies prosaïques & de proses poétiques

parfois sous forme d'aphorismes, de chansons et surtout de fables…

mercredi 31 octobre 2012

LE SLOW DE L'ANNÉE

C’est vrai, j’en ai ri…,
Pour ne pas pleurer,
Et dit « J’en guéris ! »
Mais sans me leurrer.
Personne n’y croit. Mêm’ pas moi.
Quelqu’un fait planer
Le slow de l’année.
Tu le vois,
J’suis moins chêne que lierre,
Mon cœur n’est pas de pierre
Ni de bois…

J’ai mes habitudes,
Couleur solitude,
Qui espèrent,
Entre deux prières,
L’écho de tes pas, de ta voix,…
Parfums de souvenirs fânés,
Tu le vois,
Jamais j’n’écrirai
Le slow de l’année
Pour te célébrer.

Où est-il le temps
D’y a pas longtemps,
Où j’avais promis,
D’après notre histoire,
De composer sans compromis,
Avec le mond’ pour auditoire,
Que j’en sois damné,
Le slow de l’année ?!

J’ai moins d’inquiétudes
Et plus de latitude,
Des compères
Qui noient dans la bière,
D’amoureux trépas, comme moi,
Et les maux qu’ils y ont glané.
Je le crois
Jamais je n’écrirai
Le slow de l’année
Pour nous célébrer.

Où est-il le temps
D’y a pas longtemps,
Où j’avais promis,
D’après notre histoire,
De composer sans compromis,
Avec le mond’ pour auditoire,
Que j’en sois damné,
Le slow de l’année ?!

C’est vrai, j’en ai ri…,
Pour ne pas pleurer,
Et dit « J’en guéris ! »
Mais sans me leurrer.
Quand le matin tue l’émoi,
À la radio vient flâner
Le slow de l’année.
Tu le vois,
Aux plis d'ombres meurtrières,
Le front lourd, j’ai l’âme fière
Aux abois…

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