À la sombre,
Dans un silence qui m’éveille,
Dame lune, en brillant, nous veille
Et sourit aux rideaux d’ombres
De nos nuits fuies par le sommeil.
Elle nous offre son conseil
Sur nos vies sans or, ni vermeil,
Toutes en survie, en décombres.
Car la lune,
Qui jamais ne part, n’appareille,
Pour des rivages aux merveilles,
Se donne, sans rancune aucune,
À qui sait rester en éveil
Et mieux écouter, tout pareil,
Pour entendre que le méteil
C’est du blé pour les sans-fortune,
Et qu’un jour :
« On ne verra plus qu’un soleil
Dans un ciel plus clair, sans pareil,
Bleu comme tous les autres jours
Et, pourtant, il sera tout neuf
Neuf, et nouveau pour les cœurs veufs
Et les esseulés du Pont-Neuf,
L’âme à nu, l’esprit lourd et sourd ! »
Dans la sombre
Sans quitter son perchoir, sans bluff,
La lune m’offre un espoir tout neuf,
De matins aux couleurs de prunes,
Pour ne pas choir dans l’inconnu,
Ni déchoir en discontinu,
Tête à nu et corps soutenu
Dans l’insoutenable pénombre.
Oui, la lune,
Ronde et pleine comme un œuf,
Du haut de son vieil œil de bœuf,
Face à nos erreurs, nos lacunes,
Veille sur nous, cornue, charnue,
Pendue aux nues noires et nues
Perdue dans l’eau qui, ingénue,
La noie ou la broie à la brune
Car un jour :
« On ne verra plus qu’un soleil
Dans un ciel plus clair, sans pareil,
Bleu comme tous les autres jours
Et, pourtant, il sera tout neuf,
Neuf, et nouveau pour les cœurs veufs
Et les esseulés du Pont-Neuf,
L’âme à nu, l’esprit lourd et sourd ! »
Dans un silence qui m’éveille,
Dame lune, en brillant, nous veille
Et sourit aux rideaux d’ombres
De nos nuits fuies par le sommeil.
Elle nous offre son conseil
Sur nos vies sans or, ni vermeil,
Toutes en survie, en décombres.
Car la lune,
Qui jamais ne part, n’appareille,
Pour des rivages aux merveilles,
Se donne, sans rancune aucune,
À qui sait rester en éveil
Et mieux écouter, tout pareil,
Pour entendre que le méteil
C’est du blé pour les sans-fortune,
Et qu’un jour :
« On ne verra plus qu’un soleil
Dans un ciel plus clair, sans pareil,
Bleu comme tous les autres jours
Et, pourtant, il sera tout neuf
Neuf, et nouveau pour les cœurs veufs
Et les esseulés du Pont-Neuf,
L’âme à nu, l’esprit lourd et sourd ! »
Dans la sombre
Sans quitter son perchoir, sans bluff,
La lune m’offre un espoir tout neuf,
De matins aux couleurs de prunes,
Pour ne pas choir dans l’inconnu,
Ni déchoir en discontinu,
Tête à nu et corps soutenu
Dans l’insoutenable pénombre.
Oui, la lune,
Ronde et pleine comme un œuf,
Du haut de son vieil œil de bœuf,
Face à nos erreurs, nos lacunes,
Veille sur nous, cornue, charnue,
Pendue aux nues noires et nues
Perdue dans l’eau qui, ingénue,
La noie ou la broie à la brune
Car un jour :
« On ne verra plus qu’un soleil
Dans un ciel plus clair, sans pareil,
Bleu comme tous les autres jours
Et, pourtant, il sera tout neuf,
Neuf, et nouveau pour les cœurs veufs
Et les esseulés du Pont-Neuf,
L’âme à nu, l’esprit lourd et sourd ! »
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