Non, jamais je ne me prélasse
Même si, assise, j''attends ;
Jamais non plus ne me délasse.
J'ai été vaincue par le temps
Celui qu'il fait, vous rend mollasse,
Celui qui passe, vous enlace,
Arrête tout
Même vous, surtout vous, sur place,
Toujours à bout.
Non, jamais je ne me prélasse
Car l'envie, à pas hésitants,
M'a quittée, me laissant de glace,
Dans mon silence végétant,
Face à vous, à votre mélasse.
Toujours. Partout.
Non, ça ne donne pas la classe,
Ça vous tatoue !
Du matin au soir, je suis lasse.
Triste surtout.
J'attends que la Mort se déplace.
Et c'est bien tout !
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