Feu qui rougeoie, fumées qui noient
Le décor, je vis dans la ville
Qui avale et broie le benoît
Comme sa voiture incivile
Et vomit ses vapeurs si viles.
Tous mes rêves
Volent dans ma tête servile,
Me font joies brèves.
Jours sans joie pour gagner des noix,
Je travaille dans cette ville
Loin des bourgeois et des minois
Qui cavalent et vaudevillent
En foule folle au centre-ville.
Ces gens sans sève
Valent ceux de mon incivile
Banlieue qui crève.
L’enfer est dans mon bidonville
Qui, là, se lève
Se soulève, effraie cette ville,
Où rien n’élève.
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