Petite fable affable
Hier, ouverture de la chasse,
Le sport des crétins, en général.
À les voir parader, je n’ai pas le moral
De fait, cette fable aussi, s’en passe
Et me montrera sous le jour fort bougon.
Plutôt qu’un vulgaire épagneul ou un braque,
Un viandard se choisit, las, pour second,
Un chien policier car, c’est pas des craques,
Il a de l’ambition. Pas le chien,
L’homme, un de ces malfaisants qui, ce jour, traque
Un faisan lâché la veille qui, bien
Sûr, ne courait ni ne volait assez vite.
Notre oiseau est levé, le fusil aussi
Mais le chien à la fête s’invite,
Se retournant contre son maître. Voici
Pourquoi : dressé à protéger d’innocentes
Victimes, son instinct resté des plus sains,
Lui a fait s’en prendre à ce sombre assassin.
Destin sois donc cruel à ces fantassins !
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