Je viens du pays d’autrefois
Et d’un temps révolu, ma foi,
Où le mot nous créait l’image,
Finissant en rêve ou mirage,
Sans conséquences souventes fois.
Porte ouverte et lumière aux vitres,
Ne craignant ni sceptre ni mitre
On vivait modestement,
Plus simplement, bien lentement,
Mais sans malheur ni froids paiements.
Je vis au pays de ta foi,
Même à ton heure, quelquefois,
Où l’image nous donne des maux,
Tuant ces deux frères jumeaux
Le rêve et l’espoir, bien des fois.
Accès verrouillé, volets clos,
Fuyant vert et vents pour l’enclos,
On y vit un progrès aimant,
Violemment, rapidement,
Donc sans bonheur ni joie vraiment…
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