D’après Te pedia tou Pirea
(Manos Hadjidakis & Nikos Gatsos)
Noyés de larm’ sur le sol grec
Un clodo, deux badauds, trois métros
S’en vont en rangs.
Voulant vivre un peu moins à sec,
Un clodo, deux badauds, trois métros
Vont s’affairant.
Par les ruelles jouent du bec
Un ado', deux bedeaux, trois landaus,
À tous les vents,
En rêvant que tous soient, sans dec’,
Un votant, deux votants, trois votants
Changeant leur temps.
Bon sang, que viennent
Des lendemains qui chantent
Au peuple qui déchante
Loin des “Aubes dorées“ !
Bon sang, que viennent
De juteuses vendanges,
Loin des bourses de change,
Aux enfants des korês…
J’rêv’, qu’ici aussi, s’lèv’ un jour,
Un votant, deux votants, trois votants,…
Comme ces gueux
Pour faire naître un nouveau jour
Pour elle… ou pour lui,… et pour ceux qui ont peu ;
Qu’nos valeur soient, sans embarras,
Plus qu’un mot, un remède à nos maux,
Et jour heureux
Car le peuple, pas si ingrat,
Dira son mot,
Sa voix n’résonnant plus creux…
Bon sang, que vienne
Devenue attachante,
L’Europe qui enchante
Et l’Espoir en orée !
Bon sang, que viennent
Des idées, des échanges
Sans fous, ni fric, ni fange,…
Avec koroïs et korês,…
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