Petite fable affable
« « Araignée du matin,
Ce jour : chagrin ;
Aragne à midi :
Bientôt soucis ;
Araignée du soir :
Demain : espoir ! »
Fort de ce proverbe, Paul détruisait
La moindre aranéide ou bien sa toile,
De mâtine à sexte, à s’en épuiser :
Il vivrait plus heureux sous les étoiles !
C’était ainsi donc qu’il réglait sa vie
Sur la présence ou même sur l’absence
De bébêtes qui donnaient, ainsi, leur avis
En un horoscope tout d’innocence.
Malheur ! Celle qui, au soir, réchappait
Au meurtre, au matin mourait de plus belle.
Las, bientôt, il n’y eut chez cet épais
Plus une aragne à lui donner nouvelle,
Ni bonne, ni mauvaise. Il s’inquiéta
Et mourut tout de tristesse et d’angoisses
Ne sachant que penser de ses états,
Ni que faire à tout propos. La poisse !
Aussi on trouva, un matin, son corps
Recouvert et becqueté par les mouches ;
Sans prédateur au tranquille décor.
Ces malpropres, malades, avaient fait souche :
Le cafardeux fut mouché comme on dit !
Il n’est pas de “sagesse populaire” :
Agis vite, faisant sur tout crédit,
Et tu te mettras fort tôt en galère !
Ce jour : chagrin ;
Aragne à midi :
Bientôt soucis ;
Araignée du soir :
Demain : espoir ! »
Fort de ce proverbe, Paul détruisait
La moindre aranéide ou bien sa toile,
De mâtine à sexte, à s’en épuiser :
Il vivrait plus heureux sous les étoiles !
C’était ainsi donc qu’il réglait sa vie
Sur la présence ou même sur l’absence
De bébêtes qui donnaient, ainsi, leur avis
En un horoscope tout d’innocence.
Malheur ! Celle qui, au soir, réchappait
Au meurtre, au matin mourait de plus belle.
Las, bientôt, il n’y eut chez cet épais
Plus une aragne à lui donner nouvelle,
Ni bonne, ni mauvaise. Il s’inquiéta
Et mourut tout de tristesse et d’angoisses
Ne sachant que penser de ses états,
Ni que faire à tout propos. La poisse !
Aussi on trouva, un matin, son corps
Recouvert et becqueté par les mouches ;
Sans prédateur au tranquille décor.
Ces malpropres, malades, avaient fait souche :
Le cafardeux fut mouché comme on dit !
Il n’est pas de “sagesse populaire” :
Agis vite, faisant sur tout crédit,
Et tu te mettras fort tôt en galère !
« Araignée du matin :
T’as pas un grain ?
Aragne à midi :
Au lit, tu gis !
Araignée du soir :
T’es un gros couard ! »
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