Petite fable affable
« Nous sommes proches parents, voisin,
Cousinons céans ! dit la Pastèque
Au melon qui, lors, lui fait bousin.
- Nous sommes bien cousins, l’Aztèque
Mais voisinons loin ! Répondit-il.
Je n’aime guère tous ces obèses
Qui font par trop d’ombre à mon pistil.
Cela me met l’humeur en malaise…
- Oh, avouez que vous jalousez
Le vert de ma robe et ce bon poids,
Oui da, que l’on n’atteint sans blouser.
- Fi donc, vous n’êtes qu’eau et poix
De sucre quand je suis tout délice
Et saveur. N’ayant rien en commun
Foin de jaserie et de malice.
Si fait ?… Coupons-là, gros importun ! »
Bien des Hommes sont comme ces courges
Qui voient un être fort différent
Dans leur semblable et, plus sot que bourge,
Poussent leurs rencontres au différend.
Cousinons céans ! dit la Pastèque
Au melon qui, lors, lui fait bousin.
- Nous sommes bien cousins, l’Aztèque
Mais voisinons loin ! Répondit-il.
Je n’aime guère tous ces obèses
Qui font par trop d’ombre à mon pistil.
Cela me met l’humeur en malaise…
- Oh, avouez que vous jalousez
Le vert de ma robe et ce bon poids,
Oui da, que l’on n’atteint sans blouser.
- Fi donc, vous n’êtes qu’eau et poix
De sucre quand je suis tout délice
Et saveur. N’ayant rien en commun
Foin de jaserie et de malice.
Si fait ?… Coupons-là, gros importun ! »
Bien des Hommes sont comme ces courges
Qui voient un être fort différent
Dans leur semblable et, plus sot que bourge,
Poussent leurs rencontres au différend.
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