Petite fable affable
Perché sur sa colline, l’œil sur l’aval,
Un moulin gardait un Eden terrestre.
Il voulait conserver intact ce val
Qu’il admirait matin de dextre à senestre,
Et le soir, de hue à dia, bon cheval !
Mais venus des quatre horizons du monde,
Les vents menaçaient ce petit paradis
Alors notre moulin jouait à la ronde
Des ailes pour mieux pourfendre, pardi,
Les souffles du Nord et leurs tristes froidures,
Pour hacher les vents du Sud trop chauds, trop secs,…
De même, il tranchait dans le vif, à la dure,
Les airs chargés de pluies, quoique pète-secs,
Venus de l’Occident qui sont synonymes
D’inondations et tous ceux arrivés
Du Levant et leurs sables pourtant minimes.
Il tournait donc, voiles aux vents, énervé
De devoir lutter sans résultat ni cesse
Jusqu’au jour où un orage le ruina
Par le feu qu’il mit - Dieu, quelle bassesse ! -
À ses armes. Il fut mis au cadenas.
Perché sur la colline, tas de gravats,
Un moulin se souvient de quelque terrestre
Eden qui est devenu un grand canevas
Urbain et prospère depuis qu’un bourgmestre
L’a remplacé par une minoterie
Au lendemain de cette sauvagerie
Qui mit fin à ses jours où, se croyant meistre
De ce monde, il tournait tant, tout étourdi,…
Hugo dit : « Ceux qui vivent sont ceux qui luttent ».
Encore faudrait-il agir à dessein
Et non tempêter à la moindre volute
Ou s’agiter comme le fait le tocsin.
Un moulin gardait un Eden terrestre.
Il voulait conserver intact ce val
Qu’il admirait matin de dextre à senestre,
Et le soir, de hue à dia, bon cheval !
Mais venus des quatre horizons du monde,
Les vents menaçaient ce petit paradis
Alors notre moulin jouait à la ronde
Des ailes pour mieux pourfendre, pardi,
Les souffles du Nord et leurs tristes froidures,
Pour hacher les vents du Sud trop chauds, trop secs,…
De même, il tranchait dans le vif, à la dure,
Les airs chargés de pluies, quoique pète-secs,
Venus de l’Occident qui sont synonymes
D’inondations et tous ceux arrivés
Du Levant et leurs sables pourtant minimes.
Il tournait donc, voiles aux vents, énervé
De devoir lutter sans résultat ni cesse
Jusqu’au jour où un orage le ruina
Par le feu qu’il mit - Dieu, quelle bassesse ! -
À ses armes. Il fut mis au cadenas.
Perché sur la colline, tas de gravats,
Un moulin se souvient de quelque terrestre
Eden qui est devenu un grand canevas
Urbain et prospère depuis qu’un bourgmestre
L’a remplacé par une minoterie
Au lendemain de cette sauvagerie
Qui mit fin à ses jours où, se croyant meistre
De ce monde, il tournait tant, tout étourdi,…
Hugo dit : « Ceux qui vivent sont ceux qui luttent ».
Encore faudrait-il agir à dessein
Et non tempêter à la moindre volute
Ou s’agiter comme le fait le tocsin.
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