Petite fable affable
Un jour quelqu’un vint trouver le bon Socrate :
« Dis-moi, que sais-tu des mots que j’ai appris
Venant de notre ami ?!… Ça secoue la rate !
- Un instant, répondit notre homme d’esprit.
Avant de raconter toute ton histoire
L’as-tu avant passée par les trois passoires ?
- Hein, euh, comment ?!… De quoi donc me parles-tu ?
- Avant de narrer ce que d’autres m’ont tu
Il faut le filtrer au grand risque de faire
Peines et chagrin à tous dans cette affaire.
Premier tamis : as-tu vérifié
Que sont stricte vérité toutes ces choses ?
- Non pas !… J’ai ouï, je ne le peux nier
Les propos en question, fit l’autre, morose.
- Bien !… Donc, en deuxième filtre : est-ce bon
Pour moi, ou plutôt genre nauséabond,
Que ces paroles-là que j’ignore encore ?
- Oh non, c’est plutôt fiente de pécore !
- Parfait, dernier crible : ce qu’il aurait
Dit, est-ce utile que je le sache, au vrai ?!
- Oh non, Socrate, tu ne pourrais que vivre
Mieux en les ignorant, je te l’avoue ! »
Notre philosophe parlant comme un livre
Conclut : « Si ce que tu as, homme à bagou,
À me conter en belles phrases subtiles
N’est ni vrai, ni bon pour moi, ni très utile,
Garde ta salive pour toi, je t’en prie ? »
Face aux rumeurs et aux on-dits, fais bon prix
De cette sagesse et fais, en bon-chrétien,
Silence pour le bien d’autrui et le tien.
« Dis-moi, que sais-tu des mots que j’ai appris
Venant de notre ami ?!… Ça secoue la rate !
- Un instant, répondit notre homme d’esprit.
Avant de raconter toute ton histoire
L’as-tu avant passée par les trois passoires ?
- Hein, euh, comment ?!… De quoi donc me parles-tu ?
- Avant de narrer ce que d’autres m’ont tu
Il faut le filtrer au grand risque de faire
Peines et chagrin à tous dans cette affaire.
Premier tamis : as-tu vérifié
Que sont stricte vérité toutes ces choses ?
- Non pas !… J’ai ouï, je ne le peux nier
Les propos en question, fit l’autre, morose.
- Bien !… Donc, en deuxième filtre : est-ce bon
Pour moi, ou plutôt genre nauséabond,
Que ces paroles-là que j’ignore encore ?
- Oh non, c’est plutôt fiente de pécore !
- Parfait, dernier crible : ce qu’il aurait
Dit, est-ce utile que je le sache, au vrai ?!
- Oh non, Socrate, tu ne pourrais que vivre
Mieux en les ignorant, je te l’avoue ! »
Notre philosophe parlant comme un livre
Conclut : « Si ce que tu as, homme à bagou,
À me conter en belles phrases subtiles
N’est ni vrai, ni bon pour moi, ni très utile,
Garde ta salive pour toi, je t’en prie ? »
Face aux rumeurs et aux on-dits, fais bon prix
De cette sagesse et fais, en bon-chrétien,
Silence pour le bien d’autrui et le tien.
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