Petite fable affable d’après
Le villageois et le chat de Joseph Barthélemy de Feraudy
Dans son cellier, un villageois,
Avait serré, le cœur jà en joie,
Une grosse tomme de fromage
Afin, un jour, de lui rendre hommage ;
Las, visitant son trésor, matin,
Il vit qu’un rat en avait, sans honte,
Fait l’entame. Et donc, sans baratin,
Pour faire à ce vil voleur son compte
Le bonhomme crut fort avisé
D’enfermer son chat en sa resserre.
Matou, sans vraiment s’épuiser,
Goba le rat qu’il prit en ses serres.
Puis, pour terminer son repas,
Et sans l’ombre d’un mea culpa,
Avala le frometon de ce pas.
Quelle est la leçon certes, pas tendre,
De ce conte sans échauffourée ?
Qui, en ce monde, prétend défendre
Nos intérêts finit par tout nous prendre
Alors ne va jamais te fourrer
Dans les pattes des vils chats fourrés !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire