L’universel message,
Dans notre nouvel âge,
Où le progrès est roi
Et tout humain sa proie :
Il faut par des machines
Partout « communiquer »
Et avec ces machines
À cela s’appliquer.
Le monde est un « village »,
Et l’heure est au « brassage »
Sous clochers et beffrois,
Moyennant quelque octroi
Il faut plier l’échine
Devant elles abdiquer ;
Déesses sont ces machines
Où y’a plus qu’à cliquer.
Donc pour communier
On ne peut le nier,
Avoir avec les autres
Des liens, Cher Apôtre,
Paraître compétent,
Il nous faut, et d’urgence,
Des « outils » du moment
À qui faire allégeance
Et qui disent à grand bruit
« Désolé, je ne suis
Pas là mais, diligence
Oblige, ce qui suit
Vous dira, dans l’urgence,
Comment me joindre ailleurs…
Alors pas de frayeur ! »
La vie est bien faite
Sinon, ma foi, parfaite
Ainsi on se dit tout,
On jargonne sur tout…
Mais qui croise un visage
Dans sa rue, las, se tait :
À peine on envisage
« L’autre » ; a-t-on écouté
Les siens, une oreille
Vissée, com’ s’appareille
Un sourd, et l’œil collé
Sur l’écran minuscule ?
À ces asociaux
De demain, ces autistes
Aux oublis glaciaux
Je dis, en bon lampiste :
« Désolé, je ne suis
Ici, sans faire un bruit
Que pour un temps fadasse
Parlons-nous face-à-face,
Comme au bon temps d’avant
Ces engins si savants ! »
Dans notre nouvel âge,
Où le progrès est roi
Et tout humain sa proie :
Il faut par des machines
Partout « communiquer »
Et avec ces machines
À cela s’appliquer.
Le monde est un « village »,
Et l’heure est au « brassage »
Sous clochers et beffrois,
Moyennant quelque octroi
Il faut plier l’échine
Devant elles abdiquer ;
Déesses sont ces machines
Où y’a plus qu’à cliquer.
Donc pour communier
On ne peut le nier,
Avoir avec les autres
Des liens, Cher Apôtre,
Paraître compétent,
Il nous faut, et d’urgence,
Des « outils » du moment
À qui faire allégeance
Et qui disent à grand bruit
« Désolé, je ne suis
Pas là mais, diligence
Oblige, ce qui suit
Vous dira, dans l’urgence,
Comment me joindre ailleurs…
Alors pas de frayeur ! »
La vie est bien faite
Sinon, ma foi, parfaite
Ainsi on se dit tout,
On jargonne sur tout…
Mais qui croise un visage
Dans sa rue, las, se tait :
À peine on envisage
« L’autre » ; a-t-on écouté
Les siens, une oreille
Vissée, com’ s’appareille
Un sourd, et l’œil collé
Sur l’écran minuscule ?
À ces asociaux
De demain, ces autistes
Aux oublis glaciaux
Je dis, en bon lampiste :
« Désolé, je ne suis
Ici, sans faire un bruit
Que pour un temps fadasse
Parlons-nous face-à-face,
Comme au bon temps d’avant
Ces engins si savants ! »
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