Mon « p’tit nid », là où je vis,
Ou plutôt où je survis,
C’est un garni démuni,
- Lieu unique indivis ! -
Aux murs unis et jaunis,
Quand ils ne sont plus ternis,
Car j’ai fort peu de pennies…
Cela paie peu « le génie »
Quand on n’a pas couilles et vit !
Mon « p’tit nid », là où je vis
En craignant mon préavis,
Est prou mini, sans déni,
Sans envie plein d’vis-à-vis ;
En nenni il est fourni :
Y’a qu’moi qui y sois verni !
Puni, j’y vis en banni
Pour ne connaît’ qu’avanies
N’avoir pas bien suivi !
Mon « p’tit nid », là où je vis,
L’air ravi, à l’eau-de-vie,
Est un lieu d’agonie
Destiné aux asservis
Tout voués aux gémonies
Pour un temps indéfini
Car il n’sont que vilenie,
Gens honnis, êtres finis,…
Dont on s’est par trop servis.
Mon « p’tit nid », là où je vis,
Jusqu’à un nouvel avis,
M’fait objet de calomnie
Car, moins carvi que nervi,
Je suis de ceux qu’on renie
Ayant destin défini
Ou de chance peu muni
- Sinon s’rai-je dégarni ? -
Dont j’me suis pas prémuni :
Trop de zéros au devis !
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