Le poète se doit aujourd’hui
Pour exister d’être plus que lui :
Il lui faut jouer batteur d’estrade
Ou bretteur de tréteaux jamais en rade.
Félibre, baladin ou troubadour :
Me voilà donc aède de faubourg,
Je suis bateleur de chapiteaux, barde
Des temps nouveaux en mes vieilles hardes
De vocabulaire et jongleur de mots
Pour rimailler prou sur tous vos maux.
Je me sens ménestrel qui, en cigale,
Se fait chantre, avec une égale fringale,
Chansonnant et notre monde et nos mœurs
En quelques fables où je joue au rimeur.
Étant trouvère inconnu des foules
Plus écrivant qu’écrivain, je chamboule
En vers ce qu’on croit bien établi,
Ma plume allant aux vents vains de l’oubli.
Mes feuilles se donnent sans fin aux Muses
Qui de moi et de mon encore s’amusent…
Pour exister d’être plus que lui :
Il lui faut jouer batteur d’estrade
Ou bretteur de tréteaux jamais en rade.
Félibre, baladin ou troubadour :
Me voilà donc aède de faubourg,
Je suis bateleur de chapiteaux, barde
Des temps nouveaux en mes vieilles hardes
De vocabulaire et jongleur de mots
Pour rimailler prou sur tous vos maux.
Je me sens ménestrel qui, en cigale,
Se fait chantre, avec une égale fringale,
Chansonnant et notre monde et nos mœurs
En quelques fables où je joue au rimeur.
Étant trouvère inconnu des foules
Plus écrivant qu’écrivain, je chamboule
En vers ce qu’on croit bien établi,
Ma plume allant aux vents vains de l’oubli.
Mes feuilles se donnent sans fin aux Muses
Qui de moi et de mon encore s’amusent…
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