Il est, ici, depuis toujours,
À la lisière ocre de mes jours,
Faisant à mon sommeil bassinoire,
Hélas, une forêt d’idées noires,
Un vil abri d’arbres à cauchemars,
Un vil abri d’arbres à cauchemars,
Aux racines profondes et aux branches
Nues penchées dessus mon plumard
L’obrombrant d’une pénombre franche.
Ce breuil-là, en ses sombres ramées,
Des rapaces sournois, affamés,
Cache, et tous ces oiseaux de nuit,
Inlassables facteurs d’ennui,
Ont les ailes froissant la futaie,
Des cris envahissant le feuillage,
Fouillant tous ces taillis alités
Où, couchée, mon âme est au pillage.
Pas d’espoir aux sombres frondaisons
Poussant mon esprit à déraison.
Pourtant existe une lumière
Je le sais, en une clairière
Là-bas, à l’orée des nuits.
Oui, c’est celle de mes idées claires
Qui au noir labyrinthe nuit,
Trouées de feuillées spectaculaires…
Trouées de feuillées spectaculaires…
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