Petite fable affable
Avidité de mercenaires et fureur de sectaires,
Des jars ravageaient le beau pays des rongeurs.
Gens de sac et de corde, ces nobles vengeurs
Étaient partis pour une fort lointaine terre
Voulant perpétrer boucherie héroïque.
Était-ce la faute à ces braves héros stoïques
Si le royaume des rats est sur leur chemin ?
Pour réparer leurs forces de la route faite
Ils pillaient les champs, forçaient en un tournemain
Les filles, brûlaient le tout pour que la défaite
Des mulots, souris et autres campagnols soit
Totale. Recrutées au hasard des ruelles,
Levées au gré des tavernes, toutes ces oies,
Se prenant pour César, ont la tripe cruelle
Et le cœur de pierre cela va de soi.
D’un coquelet elles étaient stipendiaires.
Mais ces janissaires compensaient, certes mal,
La plus totale incompétence guerrière
Par leur enthousiasme meurtrier, Baal
M’en est témoin. Aussi, la crête qui leur servait
De maître les méprisait-elle sans vergogne
Alors qu’elles fourbissaient, jabot énervé,
Leurs armes et versaient le sang pour cette carogne.
Elle confia ce dédain à son vizir.
Le dindon servant de Grand Ministre, à loisir,
Répandit la nouvelle et les jars tournèrent
Leurs dards contre leur tsar qui avait oublié
Que si tu ne veux pas que tes chiens te mordent,
Quand tu vas manger, nourris-les, et de ta main,
Cela garantira au moins ton lendemain.
Des jars ravageaient le beau pays des rongeurs.
Gens de sac et de corde, ces nobles vengeurs
Étaient partis pour une fort lointaine terre
Voulant perpétrer boucherie héroïque.
Était-ce la faute à ces braves héros stoïques
Si le royaume des rats est sur leur chemin ?
Pour réparer leurs forces de la route faite
Ils pillaient les champs, forçaient en un tournemain
Les filles, brûlaient le tout pour que la défaite
Des mulots, souris et autres campagnols soit
Totale. Recrutées au hasard des ruelles,
Levées au gré des tavernes, toutes ces oies,
Se prenant pour César, ont la tripe cruelle
Et le cœur de pierre cela va de soi.
D’un coquelet elles étaient stipendiaires.
Mais ces janissaires compensaient, certes mal,
La plus totale incompétence guerrière
Par leur enthousiasme meurtrier, Baal
M’en est témoin. Aussi, la crête qui leur servait
De maître les méprisait-elle sans vergogne
Alors qu’elles fourbissaient, jabot énervé,
Leurs armes et versaient le sang pour cette carogne.
Elle confia ce dédain à son vizir.
Le dindon servant de Grand Ministre, à loisir,
Répandit la nouvelle et les jars tournèrent
Leurs dards contre leur tsar qui avait oublié
Que si tu ne veux pas que tes chiens te mordent,
Quand tu vas manger, nourris-les, et de ta main,
Cela garantira au moins ton lendemain.
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