Petite fable affable
Les pandas roux, dit-on, aiment les enthymèmes
Pour vous causer de tout, y compris en famille.
Ainsi on dit « Quand on ne marie pas les filles,
Les filles hélas se marient par elles-mêmes. »
Et s’inquiètent-ils quand leurs petits bouchons,
Devenues roses tendrons, ont bien moins l’âge
D’être battues que cocues par jeune ronchon
Qui les demandera, matin, en mariage.
Un vieux mandarin, parmi ces bêtes-là,
Voulut un jour caser son aînée, gourgandine
Certes un peu espiègle jouant les gredines,
Qui avait plus de prétendants, et jamais las,
Qu’une vie d’homme ne compte de nuits noires.
« Pourquoi voulez-vous, disait-elle, me priver
De ces dévots à mon bon plaisir accessoires
Pour un malotru natté voulant mon clou river ? »
Lors, elle ne se hâtait point cette jeunesse
De trouver à sa patte si petite un chausson.
Que parents pressés ou voisines ayant garçons,
Entremetteuses moustachues sans vraie finesse
Et autres marieuses trop tôt vieillies,…
Aillent se faire voir. Elle ne veut, la Belle
Aucun de tous leurs beaux - ou tous leurs bons - partis,
Nul ne trouvant grâce à ses yeux de rebelle.
« Bonzesse tu vas finir ! » l’a-t-on avertie.
Elle s’obstina à refuser la coutume
Disant : « Quand la fille ne veut pas dire amen,
Cette fille se doit de fuir tout hymen !
Liberté, pour elle non plus, n’est apostume ! »
Pour vous causer de tout, y compris en famille.
Ainsi on dit « Quand on ne marie pas les filles,
Les filles hélas se marient par elles-mêmes. »
Et s’inquiètent-ils quand leurs petits bouchons,
Devenues roses tendrons, ont bien moins l’âge
D’être battues que cocues par jeune ronchon
Qui les demandera, matin, en mariage.
Un vieux mandarin, parmi ces bêtes-là,
Voulut un jour caser son aînée, gourgandine
Certes un peu espiègle jouant les gredines,
Qui avait plus de prétendants, et jamais las,
Qu’une vie d’homme ne compte de nuits noires.
« Pourquoi voulez-vous, disait-elle, me priver
De ces dévots à mon bon plaisir accessoires
Pour un malotru natté voulant mon clou river ? »
Lors, elle ne se hâtait point cette jeunesse
De trouver à sa patte si petite un chausson.
Que parents pressés ou voisines ayant garçons,
Entremetteuses moustachues sans vraie finesse
Et autres marieuses trop tôt vieillies,…
Aillent se faire voir. Elle ne veut, la Belle
Aucun de tous leurs beaux - ou tous leurs bons - partis,
Nul ne trouvant grâce à ses yeux de rebelle.
« Bonzesse tu vas finir ! » l’a-t-on avertie.
Elle s’obstina à refuser la coutume
Disant : « Quand la fille ne veut pas dire amen,
Cette fille se doit de fuir tout hymen !
Liberté, pour elle non plus, n’est apostume ! »
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