Petite fable affable
Rien n’est jamais acquis, ni perdu,
Chez qui ténacité n’a pas fondu !
J’en veux pour preuve cette petite histoire
Que je vous livre là, cher auditoire.
Au temps où nos rues avaient moins de trottoirs
Que de fossés et nos maisons décrottoirs,
Y vaqua une sarcelle. Perdue. On rit
De la voir battre le pavé de ses palmes,
Peu académiques dans le plus grand calme.
Nul ne songea à la tirer : quel grand mal
Pouvait faire un aussi petit animal ?
Un matin, elle gloutit, ce n’est pas faute,
Un gros crapaud qui à peine en bec, de la glotte
De l’oiselle se saisit et la serre fort
Tant et si bien qu’un fort grand inconfort
La gagne : elle ne peut avaler miette
Ni salive alors que son dîner est là.
Elle doit recracher la bête et la diète
Fut, ce jour-là, son seul repas. Et voilà
Comment jusque dans les dents de la mort, bête
Prise ne fut pas proie tout cru dévorée…
Que cela serve de leçon à qui m’embête,
Jouant à tout bout de champ les éplorés.
Chez qui ténacité n’a pas fondu !
J’en veux pour preuve cette petite histoire
Que je vous livre là, cher auditoire.
Au temps où nos rues avaient moins de trottoirs
Que de fossés et nos maisons décrottoirs,
Y vaqua une sarcelle. Perdue. On rit
De la voir battre le pavé de ses palmes,
Peu académiques dans le plus grand calme.
Nul ne songea à la tirer : quel grand mal
Pouvait faire un aussi petit animal ?
Un matin, elle gloutit, ce n’est pas faute,
Un gros crapaud qui à peine en bec, de la glotte
De l’oiselle se saisit et la serre fort
Tant et si bien qu’un fort grand inconfort
La gagne : elle ne peut avaler miette
Ni salive alors que son dîner est là.
Elle doit recracher la bête et la diète
Fut, ce jour-là, son seul repas. Et voilà
Comment jusque dans les dents de la mort, bête
Prise ne fut pas proie tout cru dévorée…
Que cela serve de leçon à qui m’embête,
Jouant à tout bout de champ les éplorés.
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