Librement inspiré d’un texte que l’on m’a, par
erreur, attribué sur le site « Plume de Poète »
Vivant en bourgeois mais rêvant, j’avoue, en poète,
Les muses, par ruse, m’ayant mis à la diète
J’ai donc regardé passer le temps pendant longtemps
Dans le lent trottement d’une horloge joliette
Qui, moment-ci, moment-là, semblait figer l’instant.
Ah, si je pouvais être cette humble pendule,
Là, toujours en mouvement et sans une ridule,
De mes deux aiguilles grêles et frêles, j’irais
Mon pas, ralentissant même aux yeux des incrédules,
Ces années qui ne traînent pas assez à mon gré.
Et je nous ferais ainsi une longue vie, riche
D’heures inoubliables à profiter, et sans triche,
D’un temps qui, désormais, ne nous serait plus compté
Dont nous ne serions plus comptable pour, sans entrave,
Vivre au présent, jouir, apprécier et dompter
Ces minutes où rien ne peut advenir de grave.
Je tuerais l’éphémère et vous ressusciterais
L’éternel ; je vous promet, là, que j’emprisonnerais
L’inexorable et le fatal, afin que nos rêves
Ne soient plus de lointains projets, de vagues idées,…
Oui, je vous accorderais une très longue trêve,
Où la joie brève se ferait plaisir débridé.
Ah, si je pouvais être cette humble pendule,
Là, toujours en mouvement et sans une ridule,
De mes deux aiguilles grêles et frêles, j’irais
Mon pas, ralentissant même aux yeux des incrédules,
Mais défilent les ans se pressant trop à mon gré.
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