Je ne suis riche que de mes amis,
De ceux laissés sur la route poudreuse
De mes hiers que je passe au tamis,
De ceux rencontrés aujourd’hui
Et qui ne sont qu’ombres dans foule nombreuse
Comme de ceux qui me viendront demain,
Et vaudront les autres en un tournemain.
Oui de ces êtres, je suis riche,
Moi qui marche mes jours à pas lassés,
Le dos cassé et la mémoire chiche,
Le temps a, las, tant en moi effacé
Pensées entrelacées, réminiscences,…
Et j’ai plus d’oublis que de beaux clichés
À offrir en guise de souvenance
Quand, là, je me regarde en ma psyché.
Je ne suis riche que de mes amis
Mais qui et où sont-ils en cette infamie ?
Je ne suis donc riche qu’à demi,
Face à la maladie qui est butineuse.
L’oubli a fait en mon esprit ses semis,
J’en moissonne les épis et produits
Et ma mémoire en est toute farineuse.
Je ne sais pas si viendra un demain,
Ni, parfois, ce que veulent faire mes mains…
De ceux laissés sur la route poudreuse
De mes hiers que je passe au tamis,
De ceux rencontrés aujourd’hui
Et qui ne sont qu’ombres dans foule nombreuse
Comme de ceux qui me viendront demain,
Et vaudront les autres en un tournemain.
Oui de ces êtres, je suis riche,
Moi qui marche mes jours à pas lassés,
Le dos cassé et la mémoire chiche,
Le temps a, las, tant en moi effacé
Pensées entrelacées, réminiscences,…
Et j’ai plus d’oublis que de beaux clichés
À offrir en guise de souvenance
Quand, là, je me regarde en ma psyché.
Je ne suis riche que de mes amis
Mais qui et où sont-ils en cette infamie ?
Je ne suis donc riche qu’à demi,
Face à la maladie qui est butineuse.
L’oubli a fait en mon esprit ses semis,
J’en moissonne les épis et produits
Et ma mémoire en est toute farineuse.
Je ne sais pas si viendra un demain,
Ni, parfois, ce que veulent faire mes mains…
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